Joris Dupont : « Il faut qu’on arrive à jouer libérés. »

Arrivé en prêt au pied de la Cité il y a 3 semaines en provenance de Castres, le trois-quart centre Joris Dupont débutera titulaire pour la première fois ce vendredi soir à Nevers. Entretien.



Salut Joris, peux-tu nous raconter ton intégration dans l’équipe ?

J.D. : Cela s’est fait très facilement. Il y a beaucoup de bons mecs, ils ont su me mettre à l’aise tout de suite. Ici, j’ai retrouvé un esprit de club similaire à celui de Castres, très familial. C’est toujours très agréable d’être dans un club comme ça. En plus, je retrouve Clément (Clavières), depuis tout jeunes on se suit. Quand j’étais au Stade Toulousain il m’avait rejoint et quand je suis parti à Castres, il est également venu ensuite. Maintenant c’est à mon tour de le rejoindre pour finir cette saison avec Carcassonne.

Pierre Aguillon également ? Même si ce n’est pas la même génération, peut-être l’avais-tu côtoyé à Castres ?

J.D. : Oui l’an dernier, je m’entrainais souvent avec l’équipe une et j’ai eu l’occasion de le côtoyer.

Jean-Marc Aué t’as entraîné en Espoirs au CO ? On peut penser qu’il n’est pas complètement étranger à ta venue ?

J.D. : C’est bien ça. C’était notre coach en Espoirs, et quand il est venu à Carcassonne, il a continué à garder un oeil sur moi. De mon côté, j’étais à la recherche de temps de jeu en pro, c’est venu à ses oreilles et il a compris que cela pouvait m’intéresser de venir ici. À la base, cela ne s’est pas fait car c’était un peu compliqué avec Castres, mais ils ont finalement accepté donc c’est bien pour moi.

Ce soir, tu démarres titulaire, comment te sens-tu à quelques heures du coup d’envoi ?

J. D. : Étonnamment, je ne suis pas du tout stressé. Je ressens plus de l’excitation et de l’envie de jouer. Cela fait un moment que j’attends de jouer, donc je suis très pressé d’y être.

Dans la situation difficile que le club traverse, tu espères apporter ton insouciance à un collectif qui en a surement besoin ?

J.D. : J’espère avoir un impact positif oui. Je pense que dans des situations comme la nôtre, la pression de la descente peut amener une crainte de faire des mauvais gestes, des mauvais choix. Au contraire, il faut qu’on arrive à jouer libérés, et c’est ce qu’on va faire ce soir. J’espère que cela nous mènera à la victoire.

Merci Joris, et bon match !

Interview : Arsène Berron